Photographier pour soi-même. Un atout ?

Il y a peu, sur l’excellent site photo « Fstoppers » je lisais cet article : Shooting Personal Work Is A Must.

C’est vrai que parfois, quand on photographie hors client, boulot, on peut se dire que l’on perd peut-être son temps. Car le temps, n’est-ce pas de l’argent finalement?
Ne serait-il pas mieux de prospecter, répondre aux mails, faire offre etc… ?

C’est toujours quand je vois le résultat des clichés persos que je me dis que finalement, je n’ai pas perdu mon temps (ni de l’argent).

Les projets (prévus ou improvisés) persos font évoluer au même titre que les projets de clients avec un cahier de charges bien précis. Ces cahiers nous obligent à répondre à des demandes bien précises : éclairage, dimensions, délais de livraisons, droits de reproductions… Techniquement cela nous oblige. Alors qu’en perso, on fait ce que l’on veut. A soi d’être exigeant ou pas.

Mais l’apport du perso, c’est l’évasion. S’évader de l’écran, échapper à la routine. Exactement comme j’ai lu dans l’article de Fstoppers.

Every photographer needs to shoot personal work, it is a must, it is something that you need to budget into your weekly or monthly schedule. Shooting personal work will keep you from becoming burnt out with the day-to-day mundane events like sitting in front of a computer screen, or any other routine chore necessary to run your photography business. Some projects will have you itching to get started just knowing that you are going to pad your book with killer new images, others just aren’t there. If you don’t have those projects coming in or if they are few and far between, it is up to you to get out and make them happen on your own time.

Pour moi, c’est plus une thérapie (Dieu sait si j’en ai besoin Dr Freud) plutôt qu’un moyen de peaufiner ou améliorer ma technique.

Marcher en rue et figer ce moment, c’est ma thérapie gratuite. Et la sécurité social m’en remercie 🙂
M’dame? Je peux ?

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Etre pressé un soir en périphérie Bruxelloise mais décider de faire un crochet car on a aperçu des boules scintillantes, c’est aussi ma thérapie 😉

Atomium By Night  à Bruxelles.

3 réflexions sur “Photographier pour soi-même. Un atout ?

  1. Je partage ton avis à 100%. La photo doit être et rester avant tout un plaisir. Sans plus aucun plaisir et trop de contraintes, tu finiras par faire de la m****. 😉

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